La Strade Bianche

Le CCC s' est déplacé en Toscane pour participer à la désormais mythique Strade Bianche brillament remportée cette année chez les pros par notre vaillant Julien Alaphilippe ( cocorico ! )

Etaient au départ Yves Peremans (aussi organisateur de la sortie ) et Daniel Barbaro accompagnés de Jean Lou leur collègue d' Airbus , Alain Soula et Frédéric Rousseau.

Ci dessous le compte rendu d' Yves : 

Vendredi 8 mars :

C'est à 7h40 que le Renault Trafic d'Alain (parfois comparé au bus de la Once) équipé d'une remorque magnifiquement aménagée par un maitre forgeron, nous amène sur les routes de Ligurie et de Toscane.

 

Très rapidement, le ciel gris toulousain cède la place au ciel bleu méditerranéen. Sur la route, nous pouvons voir le fameux pont de Gênes qui s'est effondré récemment. Impressionnant !

Arrivé à Impéria, petite ville balnéaire derrière San Remo, nous laissons le véhicule et enfourchons les vélos. Au programme :

 

Cipressa : monté tranquillement pour remettre les vertèbres en place.

 

Poggio dans le sens normal : monté à fond pour tout le monde !

Quelques chiffres :

   mon temps de juin 2016 après 285 kms de Milan San Remo : 12min17

   mon temps de ce 8 mars : 9mn55,

le temps de Jean Lou : 7min58 (à du 27,3 de moyenne)   51ème/1826 cette année

le KOM de  Michal Kwiatowski  : 5min 47

 

Poggio dans le sens inverse en mode récup

 

Retour le long de la mer à Laleiglia.Nous avons 80kms au compteur.  C’est là que nous attend une villa bourgeoise rien que pour nous ! (Attention… : 80 marches pour arriver à la porte d’entrée…. )

Le soir, le resto est excellent, surtout le Tiramisu !

 

 

Samedi 9 mars :

Lever de soleil magique depuis notre villa. Petit déjeuner aux petits oignons.

Nous poursuivons notre périple et arrivons à Sienne pour l'arrivée des pros. Une ambiance à l'italienne dans la dernière côte à l'intérieur des remparts de Sienne (au moins du 16 % quand même). C'est Fulsang qui passe en tête avec Alaphilippe dans la roue. Julian débordera Fulsang sur la petite place juste après la côte.  Ensuite, nous récupérons les dossards et nous rendons dans notre appartement à la campagne à 5 kms du départ où nous passerons 2 nuits.  Certains font les courses et ramènent….. le caddie ! oui oui le coffre du trafic est très grand !

 

Piment pour Fred qui a oublié son dossier sur la table du gars qui essayait de lui fourguer pour 10 euros la puce de chronométrage.

 

Dimanche 10 mars :

 Jour J pour notre Strade Bianche. Fred se rattrape en récupérant un dossard et en se positionnant discrètement dans le sas des 300 premiers. Les autres sont presqu'en fond de peloton. Départ

rapide : 36 kms/h après 30 bornes, et toujours 29 km/h au bout de 100

bornes. Laaas… Jean-Lou casse sa patte de dérailleur au km 43 et finit la course dans la voiture d'assistance. 

Après le dernier ravito du km 110, le profil devient diabolique avec des pourcentages de ouf sur les routes poussiéreuses.

Voici la réponse à la question que vous vous posez tous : ca fait quoi de rouler sur de la strade bianche ? Eh ben…. Ca peut rouler très vite. Il faut faire attention de ne pas glisser à cause de la poussière et d’amas de sable assez épais à quelques endroits.  A certains endroits, surtout sur la fin, il y a des pourcentages qui peuvent aller jusque 18%. Il faut donc rester sur la selle sinon on patine… Mais dans l’ensemble, c’est nettement moins dur que de rouler sur des pavés.

 

Outre le problème technique de Jean-Lou, j’ai également un autre petit regret : le ciel gris pendant toute l’épreuve n’a pas mis en valeur les paysages toscans, dommage, même si j’avais la plupart du temps les yeux rivés sur la roue arrière de celui qui me précédait.

 

Les classements :

 

Fred :  pas de puce, environ 4h40 ~ 600/2727  en s’arrêtant à tous les ravitos et en discutant avec le patron de Castelli…  Facile quoi, surtout sans entrainement !

 

Yves : 5h04min : ~ 1200/2727 La puce marcha plu…

 

Alain : 5h29min : ~1780/2727 La puce marcha plu….

 

Daniel (seul vrai classé des nôtres) : 5h56min38 , 2227/2727

Jean-Lou : Abandon au km 43

 

Comme pour Milan-SanRemo, l'organisation est assez moyenne : pas mal de queue pour récupérer les dossards, un repas d'après course vraiment médiocre, des puces payantes qui ne marchent pas bien, et un classement final qui n'est pas ordonné sur le temps de course réel mais sur l'ordre d'arrivée sur la ligne, alors que le départ complet a pris plus de 10 minutes …. Seul point positif, nous avons reçu un maillot et une veste sans manche de très bonne qualité.

 

Le soir, nous avons suffisamment d’énergie pour aller au resto et jeter un œil au Duomo di Siena, magnifique cathédrale disposant d’une façade en marbre blanc.

 

Lundi 11 mars :

Nous commençons par visiter la célèbre Tour de Pise et nous rendons ensuite sur la côte au village de Lerici, juste avant la ville de La Spézia.  Nous sommes 3 à vouloir en découdre avec les pentyes de Cinque Terre : Jean-Lou , Fred et moi. Daniel prête son vélo à Jean-Lou et Alain s’occupe de lma conduite du Trafic.   Dès la sortie de La Spezia, on doit faire face à 1,5 kms à du 10,5% de moyenne…   Mon vélo couine comme jamais. Promis, dès mon retour, il fera un séjour chez le marchand de vélo. Les paysages sont à couper le souffle. On fera finalement 90 bornes, pour 1800m de deniv, sous le soleil, mais pas très chaud.

Hôtel en bord de mer, avec coucher de soleil… ( il faut regarder la carte pour comprendre pourquoi on a eu droit à un lever de soleil et un coucher de soleil… ) . Partie réconfort : Resto La Bitta, pizzas , bière à la châtaigne.. et bien sûr Tiramisu pour changer !

 

Mardi 12 mars :
Retour à Toulouse, 950 kms assurés par Alain avec une facilité déconcertante. Merci Alain.


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